LES TRÉSORS DE TOURCOING

Elle fait partie des incontournables de la région. Tourcoing, nous la connaissons tous parce que l’on y travaille, on y vit ou tout simplement on y passe. Et si on prenait le temps de se poser pour la découvrir vraiment ? Parce que oui, Tourcoing regorge de surprises, de maisons étonnantes, de bâtiments majestueux et d’histoires à partager. Joyaux parfois oubliés ou simplement méconnus, nous vous embarquons pour une virée architecturale au cœur de la ville en pleine saison du Printemps de l’Art Déco !

Un patrimoine exceptionnel
Avec Nicolas, notre guide du jour, nous déambulons dans Tourcoing au gré des villas et hôtels particuliers. Les petites histoires côtoient la grande histoire, celle des guerres et des filatures. Nous nous arrêtons devant des bâtiments tous plus prestigieux les uns que les autres comme Les Arcades construites dans les années 30 sur l’avenue Gustave Dron. On se croirait à Paris. Imaginez une immense galerie jalonnée d’arcades qui lui confèrent une perspective incroyable. L’association de briques, de boîtes de verre lumineuses et de céramiques stylisées lui donne l’allure d’un gigantesque vaisseau posé sur la rue. Pour en admirer toute sa splendeur, mieux vaut se placer sur le trottoir d’en face !
On aime aussi la Maison du Collectionneur datée de 1911 pour les clins d’œil laissés par son ancien propriétaire, Ernest Desurmont. Industriel renommé dans le textile et passionné d’antiquités, il a incrusté ses collections sur la façade de sa demeure : la porte d’entrée provient d’ailleurs de l’ancienne prison de l’hôtel de ville !

Anecdotes insolites… et historiques !
Une rue rend hommage à un personnage emblématique de la ville : Jules Watteeuw autrement connu sous le pseudo « le Broutteux ». Proche des habitants, il a fait leur fierté en mettant en scène leur quotidien avec beaucoup d’humour et sa renommée a rapidement dépassé Tourcoing. Pour le remercier, ils lui ont offert une maison à son image. Sa façade parle d’elle-même : chargée et touchante, on y retrouve une multitude de dédicaces aux chansons de son propriétaire dont le buste surplombe la rue. Une statue de lion tire même la langue à celle d’un taureau tandis qu’une frise reprend les personnages les plus célèbres de ses fables !
Changement d’univers rue Faidherbe où l’on y découvre la Chapelle du Vœu. Pendant la première guerre mondiale, le clergé a fait la promesse d’ériger une chapelle si la ville était préservée. Achevée en 1921, ce lieu intimiste est toujours ouvert et les paroissiens s’y relaient chaque jour pour honorer leur engagement de prières continues.
